Nutrition, sécurité alimentaire et pauvreté

« La nutrition c’est l’apport alimentaire répondant aux besoins de l’organisme. Une bonne nutrition – c’est-à-dire un régime adapté et équilibré – et la pratique régulière d’exercice physique sont autant de gages de bonne santé. Une mauvaise nutrition peut entraîner un affaiblissement de l’immunité, une sensibilité accrue aux maladies, un retard de développement physique et mental et une baisse de productivité. »

Références : L’ONU

Plus de la moitié des enfants du tiers monde manquent cruellement de produits de première nécessité, notamment d’une alimentation adaptée, d’un logement adéquat, d’eau potable et de soins médicaux de qualité. Pour survivre, ils mendient et font les poubelles.

Plus de la moitié des enfants du tiers monde manquent cruellement de produits de première nécessité, notamment d'une alimentation adaptée, d'un logement adéquat, d'eau potable et de soins médicaux de qualité.Ces enfants vulnérables souffrent souvent de malnutrition et risquent davantage de mourir de maladies pourtant évitables. Pour des millions d’enfants, l’idée de trois repas par jour n’est qu’un rêve.

En Amérique latine, on estime que 60 % de tous les enfants âgés de moins de 12 ans vivent dans la pauvreté.

En conséquence, environ 27-28 % de tous les enfants souffrent d’insuffisance pondérale ou d’un retard de croissance en raison d’une alimentation insuffisante, d’un régime pauvre en vitamines et minéraux et/ou d’une maladie.

Du fait du retard de croissance, le développement du cerveau se trouve altéré et les enfants rencontrent des difficultés pour apprendre.

Les réalités nationales

BOLIVIE : 23 % des ménages sont en situation d’insécurité alimentaire.

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE : 33 % des enfants âgés de moins de 5 ans sont anémiques.

LE SALVADOR : Presque 40 % des enfants nés de mère non instruites souffrent d’un retard.

GUATEMALA : A le troisième taux de malnutrition chronique (retard de croissance) le plus élevé au monde (54,5 %).

HAÏTI : 73 % des enfants de 6 à 24 mois souffrent d’anémie.

HONDURAS : 29 % des enfants de moins de cinq ans connaissent un retard de croissance.

MEXIQUE : 50 % des enfants sont anémiques.

NICARAGUA : Dans les régions où vivent la plupart des populations autochtones, le taux de malnutrition chronique dépasse 50 %.

PÉROU : 30 % des enfants de moins de cinq ans souffrent d’un retard de croissance et 18 % présentent une insuffisance pondérale.

Références : UNICEF, OMS, la Banque Mondiale et l’Agence Centrale du Renseignement (CIA).

La nutrition chez NPH

Améliorer la santé des enfants et les garder en bonne santé est une priorité de NPH. Car les enfants malades ou sous-alimentés ont moins de chances d’apprendre, de grandir, de progresser sur le plan du développement ou de réussir à l’école. A son arrivée, chaque enfant est évalué par l’équipe médicale de NPH et traité pour tout problème médical dont il souffre, y compris la malnutrition.

Nos foyers s’efforcent d’être aussi autosuffisants que possible.Les enfants participent à la production alimentaire et acquièrent de précieuses compétences sur la façon d'élever et de préparer leurs propres aliments. Chacun d’eux cultive des fruits et des légumes, et certains élèvent du bétail, de la volaille et même du poisson. De plus, de nombreux foyers possèdent leur propre boulangerie. Les enfants participent à la production alimentaire et acquièrent de précieuses compétences sur la façon d’élever et de préparer leurs propres aliments.

La crise économique mondiale a eu des répercussions sur le financement, alors que les prix des denrées alimentaires ont considérablement augmenté. Nos foyers luttent pour continuer à fournir aux enfants les repas nutritifs qui sont essentiels à leur croissance et à leur développement. Les sources de protéines plus coûteuses, comme la viande et la volaille, ont été remplacées par des haricots ou des œufs. Dans certains foyers, les enfants ne mangent de la viande qu’une fois par semaine.