Batey Nuevo: Notre soutien aux communautés haïtiennes en République dominicaine !

Découverte de Batey Nuevo

La République dominicaine est connue pour ses stations balnéaires luxueuses. Loin de ces endroits touristiques, les Bateyes, sont tristement célèbres pour les mauvaises conditions de vie et le manque d’emploi qui affectent les résidents de ces communautés.

Les Bateyes étaient à l’origine des communautés qui se sont développées autour des sucreries et des plantations dans des zones principalement rurales de certaines îles des Caraïbes. De nombreux Haïtiens ont immigré de l’autre côté de la frontière pour venir travailler dans les récoltes de canne à sucre. Les conditions de vie y sont difficiles et la rémunération souvent très faible.

Il y a actuellement 425 Bateyes en République dominicaine, où vivent environ 200 000 personnes. Batey Nuevo est l’un d’eux, situé dans la municipalité de San Pedro de Macorís, près de notre foyer, la Casa Santa Ana.

Pablo, un artiste de 40 ans, y vit avec sa femme, María, et son fils de 10 ans, Sebastián.

 

Auparavant, Pablo vivait dans un quartier plus éloigné de San Felipe, situé à environ 8,5 kilomètres de la Casa Santa Ana. Il est venu à Batey Nuevo il y a 15 ans pour vendre ses peintures aux visiteurs et aux bénévoles de notre organisation. Il y est resté depuis. « Il n’y a pas de danger ici, et je me mêle en toute sécurité aux membres de la communauté », sourit Pablo, soulignant que malgré la réputation des Bateyes, il n’a été témoin que d’un seul crime violent au cours de son séjour.

 

Pourtant, la vie à Batey Nuevo n’est pas facile, et les membres de la communauté sont confrontés à de nombreux défis, notamment la discrimination quotidienne. Les Haïtiens et les Dominicains d’origine haïtienne, qui représentent environ 1,1 million de la population dominicaine, sont souvent exclus du soutien sanitaire et de l’accès à l’eau potable. De plus, la scolarisation est limitée, et de nombreux enfants abandonnent l’école pour aider aux récoltes.

NPH est une source importante d’emplois pour Batey Nuevo, y compris pour Pablo. « Au cours de mes 15 années de vie ici, NPH m’a donné 13 ans de travail. J’avais l’habitude de survivre grâce à de petits travaux, comme faire visiter les Bateyes aux visiteurs étrangers, expliquer leur histoire et comment ils se rapportent aux champs de canne à sucre. »

 

Pablo est reconnaissant envers l’équipe de NPH, qui l’a aidé lui et sa femme de différentes manières, notamment en leur fournissant une prothèse et un fauteuil roulant pour María. Grâce à cette aide précieuse, María a également lancé son activité de fabrication et de vente de savons artisanaux, lui permettant à son tour de générer un revenu pour sa famille.

 

« Une grande partie de ce que vous voyez chez moi est due à NPH », dit Pablo. « Pour ma famille et beaucoup d’autres à Batey Nuevo, nous ne savons pas ce que nous ferions sans le soutien de NPH. »

 

 

Pablo exprime également sa gratitude envers NPH pour avoir aidé à reconstruire sa maison, en fournissant les blocs de fondation et les matériaux, durables pour les murs. Grâce à cette aide, sa famille a une base solide pour construire un avenir meilleur.

Sebastián, le fils de Pablo et María, fréquente également l’école de la Casa Santa Ana, qui offre une éducation à plus de 280 élèves de la communauté au niveau de la maternelle au secondaire.

 

« La communauté de Batey Nuevo sait à quel point NPH est important pour la région et les enfants les plus vulnérables du pays. L’organisation aide à briser les chaînes de la pauvreté pour beaucoup de gens ici. Nous remercions NPH de tout notre cœur », a déclaré Pablo.

Les programmes communautaires de notre organisation sont nombreux à travers nos 9 pays d’intervention. En faisant un don à notre organisation, vous contribuez à offrir un avenir meilleur aux communautés les plus vulnérables !

Un immense merci pour votre soutien à Nos Petits Frères et Sœurs !

Faites un don !

 

Célébrons les droits des femmes !

En cette période de célébration internationale des droits des femmes, nous souhaitons honorer les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes, tout en continuant de nous mobiliser pour promouvoir l’égalité entre les sexes et soutenir les femmes dans leur lutte pour leurs droits.

C’est l’occasion de rappeler que les femmes continuent d’être victimes de discriminations, d’inégalités et de violences. En 2021, une femme sur trois dans le monde a subi des violences physiques et sexuelles au cours de sa vie. Ces violences ont des conséquences dramatiques pour les femmes, tant sur le plan physique que psychologique : dépression, troubles anxieux, grossesses non planifiées, infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH, etc. Comme l’indique l’ONU, la violence a des répercussions considérables pour la société et notamment pour les coûts engendrés, principalement dans le domaine de la santé, ce qui impacte les budgets nationaux, ainsi que le développement global.

Dans de nombreux pays d’Amérique latine et des Caraïbes, les femmes sont souvent confrontées à des obstacles dans leur lutte pour leurs droits.
L’éducation des filles est un enjeu important dans la région. Bien que les taux de scolarisation des filles aient augmenté au fil des ans, de nombreuses filles sont toujours exclues de l’éducation en raison de la pauvreté, de la discrimination et des mariages précoces.

Dans les pays où nous intervenons, les données récoltées nous indiquent qu’aujourd’hui :

  • 13,6 % des femmes de plus de 15 ans sont en situation d’illettrisme*
  • 11,4 % des filles ne sont plus scolarisées après l’enseignement primaire ou après le début du collège*
  • 49,3 % des femmes adultes sont dans une insécurité alimentaire grave*
  • 25,8 % des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées de force avant d’avoir eu 18 ans*
  • 5,9 % des femmes âgées de 20 à 24 ans ont été mariées de force avant d’avoir eu 15 ans*
  • 9,7 % ont été victimes de violences conjugales sur les 12 derniers mois*

En tant qu’association qui vient en aide aux enfants démunis, nous sommes fiers de soutenir  et de promouvoir l’importance de l’égalité des sexes et d’œuvrer concrètement en ce sens.
En effet, nous offrons des programmes éducatifs qui visent à autonomiser les femmes et les jeunes filles et à leur donner les moyens de faire valoir leurs droits.

Quelques exemples de nos programmes :

  • Autonomiser les femmes par l’apprentissage d’un métier

Au Guatemala, notre organisation s’est associée avec le Bureau des Femmes pour aider les femmes guatémaltèques à développer leur participation économique, sociale et politique, tout en les aidant à prendre conscience de leurs droits.
Souvent accablées par le travail domestique et les enfants, elles ne peuvent pas participer pleinement à l’économie et dans certains cas, fuir la violence domestique.

Depuis 2021, nous proposons des ateliers de formation à la boulangerie, la couture et la confection de vêtements pour donner aux femmes accès au marché du travail et à une indépendance financière. Les femmes guatémaltèques ont alors la capacité de démarrer des micro-entreprises et améliorer leur niveau de vie.

  • « Chicas poderosas »

Le programme « Chicas Poderosas » est né en 2005 au Honduras. Ce pays est particulièrement affecté par les violences envers les femmes et est même considéré comme « un pays féminicide », dont près de 90% de ces féminicides restent encore impunis en 2022. Notre organisation au Honduras a développé ce programme pour aider les jeunes filles honduriennes à naviguer dans la société et les différentes étapes de leur vie, tout en ayant conscience de leurs droits.

Ce programme de « Chicas Poderosas » a pour objectif d’autonomiser, former et éduquer les jeunes filles à travers un groupe d’échange sûr et encadré. Les sujets abordés comprennent : le respect des autres et de soi-même, la santé et l’hygiène, les relations amicales, les relations amoureuses, les objectifs de vie et l’ambition, l’image de soi, etc. Aborder ces thèmes permet notamment aux jeunes filles de différencier les relations saines des relations malsaines, de prendre de bonnes habitudes pour leur santé physique et mentale, faire des choix sains, ou encore développer une estime de soi saine, reconnaître sa propre valeur et savoir se respecter soi-même ainsi que son prochain.

Aujourd’hui, ce programme existe au Honduras, au Guatemala, en Bolivie, au Mexique et en République dominicaine. Les jeunes filles de 10 à 22 ans sont réunies en groupe selon leur âge, afin qu’elles puissent échanger sur les expériences et les problèmes auxquelles elles font face selon leurs différentes étapes de vie.

Lorena, de participante à intervenante au programme « Chicas poderosas »

Lorena (à gauche) et une amie du programme.

Lorena est une jeune femme de 18 ans qui vit à Mata de Plátano, avec sa mère, son beau-père, ses demi-frères et sa demi-sœur.  Les revenus de la famille sont de moins de 100 € par mois, ce qui explique la difficile décision de ne pas envoyer les enfants à l’école. Lorena a découvert notre organisation et « Chicas poderosas » au centre familial San José, à une trentaine de minutes de chez elle.

« Lorena a commencé à participer au programme « Chicas Poderosas » en 2020, afin de se divertir, puisqu’elle n’étudiait plus à l’école (pour des raisons financières). Elle s’est démarquée par sa participation et sa collaboration, elle n’a pas manqué une réunion. Elle avait un réel intérêt à en apprendre davantage ! Nous avons ainsi décidé de lui octroyer une bourse, pour qu’elle puisse poursuivre ses études. Aujourd’hui, Lorena est responsable, engagée dans ses études, et est toujours prête à aider dans les diverses activités que nous entreprenons au Centre familial. Elle est définitivement une jeune leader communautaire.  »

Amy Gonzalez, Coordinatrice du centre familial San José.

Amy Gonzalez, Coordinatrice du centre familial San José.

Au cours de sa participation au programme “Chicas Poderosas”, Lorena a pris des cours de joaillerie. Aujourd’hui, c’est Lorena qui enseigne ce cours aux participantes du programme, tout en suivant des cours sur la prévention des déficiences et du handicap !

D’un point de vue personnel, Lorena a choisi d’aborder avec sa famille, et particulièrement avec ses demi-frères, l’importance de prendre soin de leurs sentiments, de leur santé et de leur amour-propre.

Merci de votre fidèle soutien à Nos Petits Frères et Sœurs, toujours en faveur d’un monde plus juste et solidaire.

*Sources extraites du site web : https://data.unwomen.org/

L’histoire de Christophe : l’impact de vos dons

Le climat de violence et la pauvreté privent encore des milliers d’enfants de la plus élémentaire des éducations. L’accès à l’enseignement est plus qu’un privilège en Haïti. Grâce au soutien des généreux donateurs de notre grande famille, Christophe a pu étudier et grandir, entouré de bienveillance et de considération.

Christophe est né en avril 1998, dans une famille très pauvre du bidonville de Cité Soleil, l’un des plus dangereux du pays, où la misère se lit sur le visage de ses habitants. Il vient d’une famille nombreuse et dysfonctionnelle.

Il n’avait que 2 ans lorsque nous l’avons accueilli à Sainte-Hélène, où une place s’était libérée. Depuis, sa vie a changé du tout au tout.

A l’abri des dangers de la rue et de la misère, il a pu grandir en sécurité, dans un espace où l’enfance est respectée et encouragée. Manger à sa faim, apprendre à lire, à compter, à chanter, s’ouvrir aux autres… sont des choses auxquelles il n’aurait pas eu accès sans l’aide de notre grande famille.

Très motivé, il est très appliqué et progresse vite à l’école. Il est passionné d’informatique. Brillamment diplômé de notre programmeChristophe étudiant universitaire d’études secondaires, il a réussi à fréquenter la plus prestigieuse école d’ingénieurs informatiques d’Haïti, l’ESIH, où il a passé deux ans. En raison de la détérioration du climat social dans le pays, il a dû changer d’université. Aujourd’hui, Christophe a 24 ans et est en 4ème année à l’Université UNIKA.

Conscient du chemin parcouru depuis sa petite enfance dans le bidonville de Cité Soleil, il souhaite devenir un modèle et un acteur du changement pour sa communauté.

« Aujourd’hui, si je suis devenu qui je suis, c’est grâce à vous ! »

Merci de soutenir nos actions et de nous aider à offrir un meilleur avenir aux enfants d’Haïti.

 

Grâce à vous, c’est ici que Christophe a pu étudier :

Située dans les montagnes de Kenscoff, à environ 40 km de la capitale, Port-au-Prince, notre école Sainte-Hélène est ouverte aux enfants du foyer Sainte-Hélène mais également aux enfants des familles démunies vivant à proximité. Les cours proposés vont de la maternelle à la fin du collège.

Près de 500 élèves externes fréquentent chaque jour l’école

Ils bénéficient d’un plat équilibré tous les midis et disposent d’un uniforme, de fournitures scolaires et de livres.

En savoir plus sur nos écoles

Découvrez l’histoire de Roque !

Avant d’arriver au sein de notre foyer, la vie de Roque était tout autre : pauvreté, manque d’hygiène, de soins, accès difficile à une alimentation correcte… Abandonné par sa mère, son père ne pouvait pas s’occuper de lui.

Roque est arrivé au sein de Nos Petits Frères et Sœurs Honduras à l’âge de 7 ans. C’est alors qu’il a pu évoluer dans un environnement sain, aimant, et avec beaucoup d’autres petits frères et sœurs. Sa vie a ainsi complètement changé : de bons repas, des amis, des jeux, la possibilité d’apprendre…

Dans la vidéo ci-dessous, vous découvrirez quel petit garçon Roque était à 7 ans, et ce qu’il est devenu près de 10 ans après !

 

 

Grâce au soutien de notre grande famille, Roque est devenu un jeune homme dont la vie présente de belles perspectives d’avenir. En effet, quand un enfant sait et ressent qu’il a une famille pour l’aimer, l’écouter et le soutenir, il ne peut que s’épanouir et sourire à la vie.

C’est l’objectif de notre programme de parrainage : donner à un enfant la chance de retrouver un environnement stable, en étant entouré d’une famille aimante et bienveillante.

Devenir parrain, c’est soutenir un enfant issu d’une situation d’extrême pauvreté en Haïti, au Mexique, au Salvador, au Nicaragua, en Bolivie, au Pérou, en République dominicaine, au Honduras ou au Guatemala. C’est contribuer à apporter à cet enfant l’amour, les soins et l’éducation dont il a besoin pour devenir un adulte autonome et responsable.

Merci de soutenir les enfants de Nos Petits Frères et Sœurs.

Grâce à vous, Roque et des milliers d’autres enfants peuvent sourire à la vie et bénéficier des nombreuses opportunités de notre grande famille.

N’hésitez pas à en parler autour de vous, ils sont nombreux à avoir besoin d’aide !

 

Je parraine un enfant 

Une nouvelle épidémie de choléra en Haïti !

La situation dans le pays continue de se détériorer…

La situation en Haïti continue de se détériorer. Selon Gena Heraty, directrice de nos programmes handicap, et présente sur le terrain depuis bientôt 30 ans, ça n’a jamais été à ce point.

Le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, a récemment annoncé une hausse des prix de l’essence, malgré des semaines de manifestations pour protester contre le coût de la vie et la violence des gangs, qui font rage dans le pays. « Nous avons besoin de ces rentrées d’argent pour faire fonctionner le pays… », a-t-il déclaré.

De son côté, l’Institut Haïtien de Statistique et d’Informatique indique que le taux d’inflation a augmenté de 30,7% entre juillet 2021 et 2022. Les enlèvements et les homicides volontaires ont quant à eux explosés. Entre le premier trimestre 2021 et 2022, les kidnappings ont augmenté de plus de 58 % !

Il y a quelques semaines, quatre femmes membres de notre personnel ont été enlevées. Nos équipes en Haïti traversent une période extrêmement difficile et angoissante. L’engagement de Nos Petits Frères et Sœurs sur place devient chaque jour plus compliqué et nous avons besoin de financements supplémentaires pour poursuivre nos opérations.

Après ces enlèvements, nous avons déplacé les enfants de Sainte-Anne à Kenscoff et nous prévoyons de déplacer les enfants de Saint-Simon dès que possible. Steven, 23 ans, qui a grandi chez nous indique : « J’ai peur, parce que chaque jour pourrait être mon dernier. Je suis très inquiet de la situation actuelle dans mon pays. Des enlèvements ont lieu presque tous les jours, parfois il y a des cadavres dans les rues, l’insécurité est partout. C’est triste, chaque jour va plus mal que le précédent. » La rentrée des classes a été reportée. La situation est tellement tendue que les écoles n’ouvrent pas.

Le Docteur Gassant, nouvelle directrice de l’hôpital Saint-Damien, indique « La situation dans le pays fait que de nombreuses personnes fuient Haïti et le remplacement de ces personnes est difficile. Les salaires sont bas et c’est un domaine de travail risqué. Nous nous efforçons de poursuivre la mission de l’hôpital malgré les défis. Entre l’hôpital et nos services communautaires, nous servons environ 80 000 personnes chaque année. Nous traitons 12 000 patients dans notre clinique externe, 2 000 enfants aux urgences, 3 000 en néonatologie, 3 500 femmes enceintes et nous avons aussi l’oncologie, la réanimation, la cardiologie… Par ailleurs, il y a un manque d’essence et il devient très difficile pour les médecins de venir travailler. Ils veulent venir mais nous ne pouvons pas assurer le transport. La directrice financière de Saint-Damien a essayé aujourd’hui et alors qu’elle était au milieu de la route, elle a dû rentrer chez elle car il y avait des fusillades qui commençaient. »

En Haïti, le nombre de contaminations au choléra continue d’augmenter, selon un nouveau bulletin du ministère de la Santé publique publié, mardi 18 octobre 2022. Une situation qui alimente les craintes d’un nouveau désastre dans ce pays déjà plongé dans une crise humanitaire et sécuritaire.

Unit choléra St Damien en Haïti

La pénurie d’essence fait que les camions transportant de l’eau potable ne peuvent pas circuler. Même s’ils parviennent à trouver du carburant, la présence et la violence des gangs entravent voire empêchent la circulation. N’ayant d’autres choix, les haïtiens s’abreuvent comme ils peuvent et l’eau ingérée peut être contaminée.

Fin octobre, l’hôpital Saint-Damien avait reçu 21 cas de choléra et un enfant en est malheureusement décédé. Les cas devraient continuer à augmenter. Une unité de réhydratation a été mise en place en urgence mais elle fonctionne sans budget officiel.

Nous vous exprimons notre gratitude comme toujours pour votre soutien si précieux. Même le plus petit don fait une différence. Si vous souhaitez soutenir notre famille en Haïti en ces temps troublés, vous pouvez faire un don en cliquant sur le lien ci-dessous.

Je soutiens NPFS Haïti

 

Un tournage avec Florian On Air !

Découvrir l’incroyable street food du Honduras !

C’est avec un grand plaisir que nous vous présentons le tournage que nous avons organisé avec Florian On Air et Pamela !

Dans cet épisode on parle de la délicieuse cuisine hondurienne et bien sûr des actions importantes de NPFS dans le pays !

Empanadas, tacos, enchiladas, bananes plantains au poulet et à l’avocat avec ketchup et mayo… Miam !

Encore un grand merci à Florian pour son soutien et enthousiasme et aussi un grand merci à la merveilleuse Pamela, de nous avoir fait découvrir et gouter la vraie street food hondurienne !

A refaire 🙂

Soutenir nos actions ici !

 

L’hôpital Saint-Damien a une nouvelle directrice !

Nous sommes heureux d’annoncer que la Dr Pascale Yola Gassant Heurtelou est nommé au poste de directrice nationale de l’hôpital Saint-Damien. Elle succède à la directrice nationale, Dr Jacqueline Gautier, qui continuera de soutenir l’hôpital Saint-Damien dans un autre rôle.

Selon le Dr Gautier « Dr Gassant est prête à embrasser ce nouveau rôle dans sa carrière pour le bénéfice des familles qui comptent sur les soins de qualité offerts à l’établissement. Je suis convaincue qu’elle sera parfaite à la tête l’hôpital Saint-Damien. »

Le Dr Gassant, originaire d’Haïti, a rejoint l’équipe de Saint-Damien il y a 19 ans, et elle est actuellement responsable du service d’oncologie. Grâce à elle, le département d’oncologie pédiatrique a pu se développer pour le plus grand bien des enfants atteints d’un cancer en Haïti.

Notre hôpital pédiatrique

Le Dr Gassant est l’aînée de 4 frères et sœurs. Elle a obtenu une bourse après le lycée pour étudier la médecine à Cuba où elle a obtenu son diplôme et s’est spécialisée en pédiatrie de 1991 à 2001. En tant que pédiatre, elle a choisi de devenir oncologue pour répondre à cette nécessité en Haïti. Elle poursuit actuellement une spécialisation en santé pédiatrique.

Elle a commencé sa carrière de médecin en travaillant un an dans un hôpital isolé du pays, puis, elle a obtenu un poste de pédiatre généraliste à Saint-Damien. Elle s’est intéressée à l’oncologie et a commencé le programme en se formant à cette tâche de 2004 à 2010.

Suite au terrible tremblement de terre qui a touché Haïti en 2010, le Dr Gassant a collaboré avec le centre de recherche Saint Jude au Tennessee. Grâce à cette collaboration, elle a pu bénéficier d’une bourse en oncologie au Guatemala.

Le Dr Gassant a dirigé le déploiement du service d’oncologie à Saint-Damien, le seul service d’oncologie pédiatrique en Haïti.

Elle a introduit des programmes de sensibilisation pour la communauté médicale afin d’aider au diagnostic précoce des cancers infantiles.

Elle est également membre fondateur de la Fondation Haïtienne contre le Cancer infantile (FHACI) qui soutient les enfants atteints de cancer et leurs familles.

Le Dr Gassant est déterminée à aider Saint-Damien dans son développement en tant que principal hôpital pédiatrique de référence en Haïti et, à poursuivre sa vision et sa mission.

Elle est bien consciente des grandes difficultés de son nouveau rôle alors que le pays devient plus instable politiquement. Elle est motivée et optimiste pour l’avenir malgré les énormes défis qui l’attendent. « Je vais tout faire afin de poursuivre notre but d’offrir des soins de qualité aux personnes les plus vulnérables », déclare le Dr Gassant.

L’hôpital Saint-Damien fonctionne essentiellement avec le soutien de donateurs. Chaque contribution permet de continuer à sauver des vies d’enfants haïtiens. Par exemple, en 2021 52 500 ont bénéficié de ses services.

Rejoignez notre équipe de héros en parrainant Saint-Damien par un don mensuel minimum de 10€ !

Parrainer l’hôpital St Damien

Une famille pour toujours !

En Haïti, une personne sur dix est handicapée. Grâce à votre soutien, elles ont toutes les raisons d’espérer vivre dignement comme Yves.

Cet enfant handicapé n’avait que 2 ans en 1994 lorsqu’il a été amené à l’hôpital pédiatrique Saint-Damien. Abandonné par ses parents, souffrant de tuberculose, il était très agité et particulièrement instable psychologiquement.

Même s’il ne parle pas, même si son corps est déformé, même s’il est totalement dépendant, Yves est probablement l’un des jeunes hommes les plus joyeux de la planète. Espiègle et affectueux, il tend la main au personnel soignant qui l’accompagne.

Votre soutien est précieux pour des enfants et des adultes comme Yves qui va bientôt avoir 32 ans ! Témoignage vivant du pouvoir de l’amour, Yves est un survivant. Il incarne tous ces enfants handicapés que nous accompagnons même lorsqu’ils sont adultes, grâce à votre soutien.

En Haïti, un enfant en situation de handicap est un fardeau ignoré ou pire souvent maltraité. Tant de familles plongées dans l’extrême pauvreté n’ont tout simplement pas les moyens de s’occuper de leurs propres enfants, ce qui conduit malheureusement, tragiquement, à leur abandon.

Face à cette situation, depuis 1993, tout en poursuivant notre mission d’éducation au sein de nos différents foyers, nos équipes proposent des soins adaptés et des séances de rééducation aux enfants souffrant de troubles physiologiques et neurologiques.

 

Pour ceux, comme Yves, dont le handicap est trop sévère pour pouvoir acquérir une autonomie suffisante, des séances hebdomadaires de rééducation sont proposées et un suivi constant est organisé.

Au fur et à mesure que nos enfants grandissent, nous élaborons des programmes axés sur leurs besoins individuels, leurs intérêts et leurs capacités. Nous participons à la baisse des abandons d’une part mais nous leur permettons également de gagner en autonomie et de s’intégrer à une communauté.

Grâce à votre soutien, tout est fait pour leur permettre de se développer intellectuellement et socialement.

Un grand merci à vous !

Soutenir nos actions

Construire l’espoir sur une terre qui tremble.

Le 14 août 2021, un énième séisme frappe Haïti. De magnitude 7.2 sur l’échelle de Richter, les dégâts sont massifs, accentuant le drame systémique de la pauvreté qui y sévit.

Alors que nos infrastructures, foyers et hôpitaux, ont été épargnées, vous avez été des milliers à répondre à notre appel pour aider les familles et victimes haïtiennes.

Les chiffres clés :
• 50 000 habitations détruites
• 2 200 morts
• 12 000 blessés

Des milliers de personnes sans-abri…

Les jours suivant…

Les jours suivant le séisme, notre trésorerie, consolidée uniquement grâce à vos dons, nous permettait de lancer le financement d’un premier convoi de soutien. Ce dernier, affrété depuis la capitale Port-au-Prince, a pu être dépêché le 9 octobre dans les montagnes, les campagnes et zones sinistrées pour venir en aide aux milliers de familles isolées. Cette première expédition a duré 8 jours, nous permettant de construire 11 maisons, de fournir à 10 foyers les matériaux nécessaires pour restaurer leur habitation, et de nourrir 400 familles !

Durant ces mois de travail acharné, nos équipes ont rencontré de nombreuses difficultés. En plus des crevaisons, de la crainte de rencontrer des groupes armés, des pluies diluviennes, des routes glissantes, les lieux étaient très difficile d’accès. Les trajets en voiture et camion pour acheminer les matières premières étaient ainsi particulièrement longs.

« Les choses s’écroulaient de partout. Mon fils aîné a couru dans la maison avec des débris tombant du plafond… Nous avions l’habitude de cultiver des carottes, des patates douces, du manioc et de les vendre sur le marché aux Cayes … mais depuis le tremblement, les sols sont ravinés par des pluies torrentielles. Nous n’avons plus rien et l’électricité ne fonctionne pas… »

Élicia a 62 ans.

Ses cinq enfants et tous ses petits-enfants vivent avec elle dans une ferme isolée qui, depuis le séisme, est à moitié écroulée. La seule route qui mène à la capitale du sud de l’île, Les Cayes, est toujours impraticable, ravagée par des trombes d’eau.

Aujourd’hui…

Aujourd’hui, le travail continue mais nous sommes fiers de ce qui a pu être accompli, grâce à votre généreux soutien. Plus de 1 000 personnes ont pu être nourries durant plusieurs mois et sortir de leur isolement.

L’objectif de construire près de 150 abris temporaires est presque accompli, pour que les familles et leurs enfants aient au moins un toit pour dormir. Dernièrement 143 familles ont bénéficié de kits alimentaires et d’hygiène et 70 autres ont quant à elle reçu des matériaux de construction pour se bâtir un nouveau foyer.

Au total, ce sont plus de 400 familles qui ont pu être aidées grâce à vous. Un grand merci pour votre fidèle soutien !

Faites un don

Apprendre à l’école, c’est apprendre à construire sa vie !

En Haïti, 8 écoles sur 10 sont des écoles privées où le prix de la scolarité est inenvisageable pour les familles démunies. Aux faillites économiques et politiques, aux conditions climatiques extrêmes, s’ajoutent la crise sanitaire et une violence sociale qui paupérisent des milliers d’enfants.

Dans un abri de fortune, au sein du plus grand bidonville de Port-au-Prince, une petite fille de 9 ans, assise sur un parpaing, tente de déchiffrer les lettres d’un vieux morceau de journal. Ni électricité, ni eau potable, quelques tôles et des planches pour abriter la seule pièce commune… Masha essaie toute seule d’apprendre à lire…
Récemment, un gang armé a pris le contrôle du bidonville : la plupart des voisins ont déménagé, mais les parents de Masha, sans travail, n’ont pas les moyens de scolariser leur propre fille.

« Je voudrais tant que Masha puisse lire, compter, apprendre ses leçons et aller à l’école ! Je ne veux pas qu’elle grandisse comme moi dans la rue ! » nous confie sa maman, devant les grilles de notre école FWAL.

Située à Tabarre, l’école FWAL est une bénédiction pour 900 enfants dont les familles sont trop pauvres pour leur payer des études. Ici, l’enseignement est gratuit de l’école maternelle jusqu’au collège. Chaque jour, à 12h30 précises, les élèves sont réunis dans la grande cantine de l’école. Pour la majorité des enfants, comme Masha, ce repas sera le seul de toute la journée !

En savoir plus sur nos écoles

Masha et ses amis Masha aujourd'hui

Aujourd’hui, Masha est devenue une jeune élève studieuse et fière de porter l’uniforme avec son écusson FWAL. Elle bénéficie également d’un soutien médical, de fournitures scolaires et cette année, pour la première fois de sa vie, elle a reçu un vrai cartable en cadeau de Noël.

Ainsi, jour après jour, le programme FWAL permet à de jeunes haïtiens de se construire un meilleur avenir. L’accès à l’éducation des enfants de familles démunies est et restera toujours notre priorité. Grâce à votre soutien, nos écoles dispensent une éducation de qualité aux enfants que nous accueillons.

Soutien l’éducation d’un enfant comme Masha ici