Apprendre à l’école, c’est apprendre à construire sa vie !

En Haïti, 8 écoles sur 10 sont des écoles privées où le prix de la scolarité est inenvisageable pour les familles démunies. Aux faillites économiques et politiques, aux conditions climatiques extrêmes, s’ajoutent la crise sanitaire et une violence sociale qui paupérisent des milliers d’enfants.

Dans un abri de fortune, au sein du plus grand bidonville de Port-au-Prince, une petite fille de 9 ans, assise sur un parpaing, tente de déchiffrer les lettres d’un vieux morceau de journal. Ni électricité, ni eau potable, quelques tôles et des planches pour abriter la seule pièce commune… Masha essaie toute seule d’apprendre à lire…
Récemment, un gang armé a pris le contrôle du bidonville : la plupart des voisins ont déménagé, mais les parents de Masha, sans travail, n’ont pas les moyens de scolariser leur propre fille.

« Je voudrais tant que Masha puisse lire, compter, apprendre ses leçons et aller à l’école ! Je ne veux pas qu’elle grandisse comme moi dans la rue ! » nous confie sa maman, devant les grilles de notre école FWAL.

Située à Tabarre, l’école FWAL est une bénédiction pour 900 enfants dont les familles sont trop pauvres pour leur payer des études. Ici, l’enseignement est gratuit de l’école maternelle jusqu’au collège. Chaque jour, à 12h30 précises, les élèves sont réunis dans la grande cantine de l’école. Pour la majorité des enfants, comme Masha, ce repas sera le seul de toute la journée !

En savoir plus sur nos écoles

Masha et ses amis Masha aujourd'hui

Aujourd’hui, Masha est devenue une jeune élève studieuse et fière de porter l’uniforme avec son écusson FWAL. Elle bénéficie également d’un soutien médical, de fournitures scolaires et cette année, pour la première fois de sa vie, elle a reçu un vrai cartable en cadeau de Noël.

Ainsi, jour après jour, le programme FWAL permet à de jeunes haïtiens de se construire un meilleur avenir. L’accès à l’éducation des enfants de familles démunies est et restera toujours notre priorité. Grâce à votre soutien, nos écoles dispensent une éducation de qualité aux enfants que nous accueillons.

Soutien l’éducation d’un enfant comme Masha ici

 

Le bénévolat pour Nos Petits Frères et Sœurs se fait aussi en couple !

Dominique et Georges sont impliqués pour notre association depuis maintenant plusieurs années. L’aventure a commencé en 2013 pour Dominique, après une première rencontre avec notre équipe au forum des associations de Pontault-Combault. Georges rejoindra l’organisation quelques mois plus tard, motivé par le projet d’envoi de containers vers Haïti.

Le bénévolat pour Nos Petits Frères et Sœurs se fait aussi en couple !Les activités réalisées par Georges et Dominique varient selon les besoins de l’association. Georges a donc débuté en transportant des cartons entre nos locaux et un lieu de stockage pour le projet de container. Il a par la suite continué à s’investir en ouvrant des courriers dans les locaux de l’association, puis en saisissant dans la base de données les chèques envoyés par les donateurs. Dominique préférait de son côté des tâches ne nécessitant pas l’usage de l’informatique. Depuis l’envoi du dernier container où elle aidait à faire le tri dans les dons reçus, elle s’occupe de l’ouverture des courriers des donateurs et du classement des différents documents administratifs.

S’impliquer pour son prochain était particulièrement important pour Dominique qui a passé quarante ans à s’investir pour les autres dans le cadre de son travail. Le bénévolat pour notre association lui permettait notamment de choisir son rythme et ses horaires sans contrainte puisqu’il n’y a aucune obligation. Donner de son temps pour Nos Petits Frères et Sœurs, c’est être bénévole pour les enfants, une cause qui tient particulièrement à cœur à Georges et Dominique, qui se sentent enrichis en voyant les photos d’enfants heureux et souriants.

« Pouvoir donner du cœur pour ces enfants c’est les encourager. Voir ces enfants profiter des vêtements, des jeux et matériels envoyés par le container est très encourageant, nous voyons à quoi servent nos efforts. » – Dominique

« Voir ces enfants souriants, soignés et aimés c’est gratifiant. On sait à qui sert cet investissement pour Nos Petits Frères et Sœurs. » – Georges

Envie de devenir bénévole ?

En savoir plus ici

Le volontariat avec NPFS !

Devenez volontaire, engagez-vous pour la solidarité internationale !

Le programme de volontariat international est un élément essentiel au fonctionnement de notre organisation et offre une expérience de vie unique aux participants. Les volontaires partagent la vision de notre organisation et contribuent à la réalisation de notre mission auprès des jeunes.

Les volontaires occupent des postes spécifiques au sein de nos structures. Ils font bénéficier les jeunes de nos foyers et les communautés alentour de leurs compétences médicales, thérapeutiques fonctionnelles, éducatives ou encore administratives. L’implication des volontaires va au-delà de leur fonction professionnelle, puisqu’ils sont également amenés à passer du temps avec les jeunes vivant au sein des foyers, en fin de journée ainsi que le week-end. Ils peuvent ainsi s’imprégner de la vie locale et faire une expérience humaine hors du commun.

Les volontaires ont un rôle important auprès de nos enfants : ils sont à la fois présents pour écouter, transmettre, soutenir, contribuer à l’éducation et développer une relation humaine et affective de façon quotidienne. Par ailleurs, la présence de volontaires permet non seulement de faire découvrir d’autres cultures à nos jeunes mais aussi des perspectives professionnelles variées.

Des nouvelles du terrain

Actuellement, Oyana, infirmière volontaire, se trouve au Honduras. Cette dernière a vu sa mission perturbée par la pandémie de COVID-19 en 2020.

Cependant, elle a saisi l’occasion de retourner sur place auprès de nos jeunes pour terminer sa mission initiale ! Aujourd’hui, elle est chargée de sensibiliser les jeunes de nos foyers et la population des communautés alentour sur la santé publique.

 

Matthieu, quant à lui, est un ancien volontaire de notre organisation, déjà parti en 2017. Il nous a récemment fait part de son souhait de retourner aider les équipes sur place, en tant que kinésithérapeute.

Il va ainsi embarquer dans une nouvelle aventure au Honduras, et se retrouver à nouveau dans le quotidien de la grande famille de Nos Petits Frères et Sœurs !

Vous êtes intéressé pour devenir bénévole ? Ou connaissez quelqu’un qui pourrait l’être ?

En savoir plus ici !

Haïti : trois mois après le séisme

Le 14 août dernier, Haïti subissait un séisme de magnitude 7,2 sur l’échelle de Richter. Cette catastrophe a particulièrement secoué le sud-ouest du pays, résultant en la destruction de plus de 50 000 habitations, 2 200 morts, 12 200 blessés et plusieurs milliers de personnes sans-abri.

Le 14 août dernier, Haïti subissait un séisme de magnitude 7,2 sur l’échelle de Richter.Notre équipe s’est rapidement rendue sur place afin de venir en aide aux sinistrés. Les priorités étaient alors de soigner les blessés et procurer aux rescapés des denrées alimentaires, de l’eau, ainsi que des tentes afin que les personnes ayant perdu leurs maisons puissent se reposer sous un abri.

Après plusieurs jours consacrés à la collecte des données, le directeur national de Nos Petits Frères et Sœurs en Haïti, Kenson Kaas, a identifié les besoins urgents des rescapés, afin de leur apporter une aide concrète et durable. Le projet mis en place a pour objectif d’aider plus de 150 familles des Cayes et de Jérémie à reconstruire leurs maisons, ainsi que procurer des rations alimentaires pour les sinistrés du séisme.

Les défis sont nombreux

Les défis sont nombreuxLes obstacles restent importants : tout d’abord, les longs trajets et les routes difficilement praticables rendent le transport des matériaux et des volontaires difficile. Il arrive notamment que les camions ne soient pas capables d’atteindre certaines zones. Il faut alors décharger et transporter le chargement à pied ou à dos d’âne vers sa destination.

Une autre adversité à laquelle l’équipe sur place fait face est la présence de gangs en Haïti. Ces derniers ont pris le contrôle des zones et routes qu’il est nécessaire d’emprunter pour venir en aide aux sinistrés. Les envois sont réalisés ponctuellement et en petites quantités afin de limiter les pertes en cas d’interception des camions par les gangs.

Enfin, les conditions météorologiques ajoutent un degré de difficulté à la mission. Les routes se retrouvent couvertes de boue, glissantes et inutilisables par les véhicules. Les constructions sont alors ralenties. De plus, il est nécessaire de protéger les équipements électriques qui sont exposés à des dommages potentiels à cause des pluies.

Les avancées du projet

Les avancées du projetCourant octobre, près de quatre cent familles ont bénéficié de kits alimentaires dans neuf localités différentes des zones affectées par le séisme. Ces paniers alimentaires sont composés de riz, d’haricots, d’huile, de maïs, de farine, de blé et d’eau en quantités suffisantes pour une durée d’un mois.

Dans le même temps, nous avons commencé la construction des maisons. En une semaine, onze maisons ont été érigées et dix familles ont reçu les matériaux nécessaires à la construction de leurs habitations. Ces dernières ne vivant pas dans des zones accessibles aux transports, les matériaux leur ont été fournis directement.

Un grand merci à vous !

Un grand merci à vous !Les équipes de NPFS en Haïti sont aujourd’hui capables de venir en aide aux sinistrés grâce à votre soutien. Chaque don réalisé permet de faire une différence pour les rescapés de ce séisme ! Les victimes de cette catastrophe ont tout perdu, ce soutien de NPFS apparaît ainsi comme une lueur d’espoir face à l’absence d’aides publiques.

Un grand merci à vous, nous ne serions pas en mesure de fournir des denrées alimentaires ou des matériaux de construction aux familles impactées sans votre aide précieuse !

Merci !

Notre événement virtuel avec le Dr Jacqueline Gautier !

Le jeudi 23 septembre, l’équipe de Nos Petits Frères et Sœurs a eu le plaisir d’animer son premier événement virtuel en présence du Docteur Jacqueline Gautier, directrice de l’hôpital Saint-Damien !

Profil : docteur Jacqueline GautierA cette occasion, nous avons proposé une rencontre, suivie d’un échange avec cette femme exceptionnelle. L’hôpital Saint-Damien est une référence en Haïti. Il s’agit du seul hôpital pédiatrique du pays. Le docteur Gautier et son équipe viennent en aide aux enfants des communautés les plus pauvres et démunies du pays.

Haïti fait face à de nombreux challenges. Entre crises politiques, sociales, économiques, sanitaires, et catastrophes naturelles, le personnel de Saint-Damien doit sans cesse s’adapter, dans un contexte difficilement imaginable dans un pays comme le nôtre.

Cet échange a été une opportunité pour les participants d’en apprendre davantage sur l’hôpital, les défis auxquels fait face le peuple haïtien ainsi que sur l’utilisation des dons réalisés à l’association.

De plus, par le biais du chat, les participants ont eu l’opportunité de poser toutes leurs questions au Dr Gautier ! C’était une conversation dynamique et intéressante. Voici quelques-unes des questions posées et thèmes abordés :

  • Combien d’enfants sont pris en charge par Saint-Damien chaque année ? Combien y a-t-il de médecins ?…
  • L’impact du COVID-19 : comment la pandémie a-t-elle affecté l’hôpital ? Quel est l’impact sur Haïti en général ? Et les vaccins sont-ils disponibles en Haïti ?
  • Etant donné que Saint-Damien dépend des dons, nos donateurs ont également demandé combien cela coûte pour maintenir l’hôpital ouvert chaque jour ? Ou encore quels sont les défis majeurs auxquels l’hôpital est actuellement confronté ? Quels sont les besoins les plus urgents ?
  • Comment ça se passe en Haïti en ce moment avec l’instabilité politique et les enlèvements toujours plus nombreux. Comment cela impacte-t-il l’hôpital ?

Pour trouver les réponses à ces questions et bien plus encore, vous pouvez regarder la vidéo ici.

Cet échange a été très bien reçu, les participants ayant apprécié le témoignage de ce médecin en première ligne des activités de Saint-Damien :

« Bravo et merci pour ce beau témoignage »
« Très bel échange. Bravo à vous. »
« Merci de votre témoignage qui me permet de mieux réaliser les besoins que vous avez et à quoi servent, nos dons. »

Nous espérons faciliter plus d’échanges comme celui-ci à l’avenir ! Si vous souhaitez être tenu informé/e des futurs événements, inscrivez-vous à notre newsletter !

Si vous souhaitez soutenir le précieux travail du Dr Gautier et son équipe, vous pouvez devenir parrain de l’hôpital ici.

Nos actions sur le terrain suite au tremblement de terre

Kenson Kaas, directeur national des programmes enfance de NPFS en Haïti, se souvient du tremblement de terre de 2010 et de la création de notre école FWAL où sont scolarisés aujourd’hui plus de 850 enfants. Il partage ses réflexions quant à l’importance d’aider les plus vulnérables dans une logique long-terme.

« Le tremblement de terre de magnitude 7,2 qui a frappé le sud du pays n’aurait pas pu tomber plus mal ; tout comme la tempête de catégorie 5 annoncée, alors que nous nous remettons tout juste de la mort de notre président, et nous nous interrogeons sur l’avenir politique de notre pays.

Au cours de la même nuit, nous avons ressenti des secousses si fortes que, par sécurité, nous avons décidé de faire dormir nos enfants à l’extérieur. Lundi, les opérations de secours ont été suspendues en raison du passage de la tempête Grace. Les habitants du Sud-Est du pays ont vu leurs maisons détruites et les tentes temporaires installées, emportées par le vent.

Ce drame fait remonter des mauvais souvenirs liés au tremblement de terre de janvier 2010. Le nombre de morts augmentant de jour en jour, il est clair que ce séisme laissera sa part de cicatrices émotionnelles dans nos cœurs.

Le séisme de 2010

En 2010, j’étais jeune et dévoué à aider les personnes impactées, et particulièrement les enfants. J’ai contribué à mettre en place le programme d’accompagnement FWAL, pour répondre aux besoins vitaux de plus de 2 500 enfants. Le programme grandissant, nous avons construit une école pour fournir une éducation subventionnée et des bourses aux enfants des communautés locales.

Nous nous concentrons sur la prise de décisions durables pour aider les personnes dans le besoin dans des moments comme celui-ci, et nous dépendons du soutien de nos partenaires et donateurs pour avoir un impact significatif sur la vie de ceux qui en ont besoin. Nous aidons à mettre ces jeunes sur la voie du succès. C’est toujours avec une immense joie que je vois les enfants qui ont commencé dans le cadre de notre programme en 2010, étudier à l’université, 11 ans plus tard.

Alors que les besoins de base tels que l’eau, la nourriture et des abris temporaires sont nécessaires, nous nous concentrons aussi sur l’avenir des sinistrés du séisme. Nous répondons aux urgences depuis assez longtemps pour comprendre la nécessité de fournir des outils aux sinistrés pour les aider à reconstruire leur vie. Sans ce soutien, les personnes touchées par ces drames n’ont pas la capacité de reconstruire leur vie et quelques années plus tard, vivent toujours sous des abris de fortune. Il est clair qu’Haïti est une terre propice aux caprices de la nature, nous devons donc prendre des décisions plus durables pour aider nos frères et sœurs.

Les prochaines étapes

Notre objectif est d’identifier les personnes touchées par ce nouveau désastre et les aider à reconstruire leur vie en bâtissant des maisons, en fournissant des outils agricoles et de l’argent pour les petites entreprises. Nous commencerons par identifier les enfants dans nos programmes qui ont des familles dans les zones touchées, afin de leur venir en aide.

Avec votre soutien, nous voulons aider certaines personnes à reconstruire leurs maisons. Nous avons pour but de soutenir 50 familles à Les Cayes et 100 à Jérémie, où nous avons une relation forte avec la communauté, la plupart de notre personnel et nos enfants venant de ces régions. Nous comptons sur votre soutien pour nous aider à y parvenir. »

Aidez-nous à venir en aide aux Haïtiens, soutenez nos actions pour les sinistrés du tremblement de terre en donnant ici.

Ils ne sont pas morts, mais pourtant, ils ne vivent pas

GéhyGéhy est arrivé à Ste Hélène lorsqu’il avait 9 ans. Après des études en ingénierie à Port-au-Prince, Géhy, aujourd’hui âgé de 33 ans, a quitté nos programmes. Quand il a appris la terrible nouvelle concernant le tremblement de terre, il n’a pas pu faire autrement que d’apporter son aide à notre grande famille.

Avec nos équipes, il s’est rendu auprès des sinistrés. Nous partageons avec vous son témoignage, dans lequel il déplore les ravages de cette catastrophe pour les Haïtiens qui pleurent les disparus et se désolent de ces nouvelles difficultés pour se nourrir, se loger, se laver, ou encore se soigner.

Le 12 janvier 2010, j’ai vécu mon premier tremblement de terre à Kenscoff, avec mes frères et sœurs de NPFS, comme vous pouvez l’imaginer, ce fut une épreuve difficile. Nous avons vécu la mort.

A la suite du séisme du 14 août, je me suis rendu dans le sud du pays, plus précisément aux Cayes, déterminé à aider les victimes de la catastrophe.

L’insécurité opaque qui règne dans les environs de Martissant et Fontamara, due à la présence de gangs dans ces zones, nous cause une peur constante.

Afin de favoriser notre sécurité et faciliter notre passage dans cette région instable, nous avons fait le trajet avec une ambulance du foyer Sainte-Hélène, depuis Kenscoff. Celle-ci est tombée en panne au cours de notre cheminement, mais nous avons été en mesure d’y apporter les réparations nécessaires pour reprendre notre chemin.

J’ai visité des quartiers où 80% des maisons ont été totalement détruites ou fissurées. Nous avons vu des victimes allongées dans les rues, on pouvait voir la désolation dans leurs regards. Nous avons entendu une quantité de témoignages vraiment tristes et terribles dépassant l’entendement.

Personnellement, j’ai perdu un oncle sous les décombres… On n’a pas encore trouvé son corps malgré tous les efforts pour déblayer l’espace où se trouvait la maison. Il a laissé des pleurs et des larmes car il est difficile d’accepter la perte d’un être cher.

Nous sommes aidés par des volontaires sur place. Il était important pour nous de nous rendre aux Cayes pour apporter notre aide à la population touchée par ce désastre, et former les volontaires à venir en aide aux sinistrés.

En plus de cette catastrophe, des ouragans sont annoncés sur Haïti. La nécessité de venir en aide à la population touchée est plus qu’élevée.

Nous avons des besoins urgents de matériel médical, tentes, tôles, bois, produits d’hygiène, eau et nourriture.

Nous avons besoin de vous. Haïti a besoin de votre aide !

Géhy, fils de Nos Petits Frères et Sœurs.

Faire un don ici

Un tremblement de terre en Haïti !

Le 14 août au petit matin, un tremblement de terre a frappé Haïti.

Un tremblement de terre de magnitude 7,2 a secoué l’île, samedi. Près de 30 000 maisons ont été détruites ou endommagées, laissant des milliers de personnes sans abri, à la recherche de proches disparus ou bloqués sous les décombres.

Le bilan du séisme en Haïti s’alourdit à 1 297 morts, et plus de 5 700 blessés.

(Source : Le Monde)

La famille NPFS

Notre équipe sur place nous signale que nos infrastructures, comprenant nos foyers, notre hôpital et les centres pour les enfants en situation de handicap, ne sont pas endommagés.

Notre personnel ainsi que les enfants qui vivent dans les communautés ont été contactés et sont en sécurité.

Des régions du sud du pays sont cependant dévastées.

Comme vous pouvez l’imaginer, toute la famille de NPFS en Haïti est inquiète. Kenson Kass, notre directeur sur place, passe du temps avec les enfants et les jeunes adultes pour les rassurer et leur apporter le soutien nécessaire dans pareilles circonstances.

Nous continuons de surveiller la situation. La discussion se poursuit sur les prochaines étapes et la meilleure façon de soutenir les personnes dans le besoin. Les sinistrés vont notamment avoir besoin de tentes, d’eau et de nourriture. Les blessés vont très certainement être rapatriés sur Port-au-Prince, où notre hôpital sera d’une aide plus que précieuse.

La situation actuelle

Des secousses ayant été ressenties hier soir dans la région de Port-au-Prince, les enfants, tout comme le personnel ont dormi à l’extérieur par sécurité.

Impossible dans ce contexte de ne pas penser au terrible tremblement de terre de 2010.

Toutes nos pensées vont au peuple haïtien, à notre équipe sur place et à nos enfants.

Pour soutenir la famille NPFS en Haïti, faites un don !

L’histoire de Noé

La pauvreté est un fléau dans le monde, entraînant plusieurs générations dans un cercle vicieux, difficile à briser.

Noé fait partie de la grande famille NPH depuis maintenant 12 ans.Le père Wasson, fondateur de notre organisation, était convaincu que l’accès à l’enseignement était un moyen de sortir de la pauvreté. Noé est un exemple de cette réussite par l’éducation.

Noé fait partie de la grande famille NPH depuis maintenant 12 ans. Né à Matamoros, dans le Nord du Mexique, il est le fils d’une immigrante du Salvador et d’un agriculteur mexicain.

Ce jeune homme est abandonné à l’âge de 8 ans par sa mère. Son père entre alors en dépression et il se voit contraint de travailler pour subvenir aux besoins de sa famille. Il aide son père en travaillant comme mécanicien, tout en allant à l’école.

A l’âge de 15 ans, ne pouvant plus concilier les cours et le travail, Noé et sa petite sœur sont emmenés par leur père dans les foyers de NPH. Son père croyait en l’importance de l’éducation et de la capacité de celle-ci à sortir de la pauvreté.

NPH est fondé sur la philosophie du Père Wasson, qui combat la pauvreté à travers l’éducation, la santé, le soutien et l’amour d’une famille. Noé et sa sœur ont alors l’opportunité d’étudier pour une meilleure vie. Une fois ses études secondaires finies et son année de service pour l’organisation effectuée, Noé postule afin d’obtenir une bourse pour poursuivre des études de génie civil à Monterrey.

Noé est aujourd’hui diplômé de l’université et poursuit une carrière en tant qu’ingénieur civil.Noé est aujourd’hui diplômé de l’université et poursuit une carrière en tant qu’ingénieur civil. Il a pour objectif de pouvoir redonner à NPH, qui a contribué à le soutenir dans son projet de vie et d’étude.

Il se voit par la suite redonner à sa ville natale, atteinte par la malédiction de la pauvreté et de la violence des bandes organisées.

 » Je n’aurais pas pu réussir sans le soutien de NPH. L’organisation m’a donné un cadre et des repères pour que je puisse me concentrer sur mon futur et mes études, sans avoir peur de la violence des rues et sans avoir à me soucier de pouvoir manger à ma faim. Merci infiniment !  »

 

L’évolution de notre partenariat avec l’APF

Tous les pays au sein desquels nous intervenons accueillent des enfants et jeunes en situation de handicap. Nous leur proposons un accompagnement sur-mesure. En France, nous sommes engagés dans le domaine du handicap depuis des années, par le biais d’un partenariat avec l’APF France handicap de Brie-Comte-Robert.

Dans le cadre d’ateliers bénévoles, les usagers de l’APF trient les retours de courrier que nous leur apportons régulièrement, ce qui leur permet notamment de renouer avec l’ambiance du travail, dans une atmosphère conviviale et stimulante.

Par ailleurs, nous économisons un temps considérable grâce à leur aide précieuse. Aujourd’hui, notre partenariat évolue vers de l’accompagnement plus personnalisé, comme en témoignent Stéphanie et Reine-Marie.

« Je m’appelle Stéphanie, je suis Educatrice Spécialisée et je travaille à l’Accueil de Jour APF France handicap de Brie-Comte-Robert, depuis septembre 2008. Je mène des ateliers éducatifs et d’apprentissage. Je suis la coordinatrice de plusieurs projets d’accompagnement personnalisés d’usagers inscrits au sein de notre structure.

Cette structure est ouverte du lundi au vendredi en journée uniquement, elle accueille des adultes en situation de handicap, avec des pathologies, des capacités et des compétences diverses et variées.

La durée d’accompagnement est limitée à 5 ans pour stimuler les usagers dans la réalisation de leurs projets, quels qu’ils soient.

Un lieu de rencontre

L’accueil de Jour permet aux usagers de sortir de leur isolement, de faire de nouvelles rencontres, de se (re) socialiser et de retrouver une place dans un groupe voire dans la société.

Un lieu d’apprentissage et d’expérimentation

L’Accueil de Jour se veut un lieu d’apprentissage et d’expérimentation, au sein duquel les usagers peuvent développer leurs compétences. Dans ce cadre, ils sont amenés à prendre conscience de leurs capacités et de leurs limites. La prise d’initiatives, l’expression des besoins, des envies, et aussi des interrogations est encouragée.

Un lieu favorisant l’insertion

L’accompagnement des usagers dans la mise en œuvre de leur projet a pour but de favoriser leur insertion qu’elle soit sociale, culturelle et/ou professionnelle. Il s’agit de les préparer à davantage d’autonomie.

L’objectif est que chacun, au sein de l’Accueil de Jour, s’approprie les outils nécessaires à la construction de sa vie future de la manière la plus durable possible.

En ce sens, en tant que coordinatrice du projet d’accompagnement personnalisé de Reine-Marie, je l’accompagne dans son projet de devenir bénévole au sein de l’association Nos Petits Frères et Sœurs. »

Reine-Marie est accompagnée suite à un accident vasculaire cérébral (AVC).

« Je m’appelle Reine-Marie, j’ai 28 ans et je vis dans un appartement d’insertion de l’Association APF France handicap à Combs-la-Ville, depuis 2018.  Je suis dans cet appartement d’insertion pour gagner en autonomie. J’ai fait un stage à Coubert, dans une cafétéria. A la fin de ce stage, j’étais très fatiguée. C’est pour cela que je me suis tournée vers le bénévolat, pour pouvoir gérer moi-même mon temps de travail. Il est important pour moi d’être occupée et de me sentir utile. »

Reine-Marie a pu faire part de sa fatigabilité et de son planning assez chargé. Le bénévolat lui permet d’adapter son planning à ses capacités et de se rendre compte de ses limites.

Pour que la démarche soit la plus bénéfique possible, une convention entre les deux structures a été signée permettant à Reine-Marie d’effectuer un stage d’évaluation au sein de NPFS. Cette convention s’inscrit dans le projet d’établissement et le suivit éducatif de l’Accueil de Jour.

Depuis juin 2021, Reine-Marie vient tous les mercredis après-midi à l’association ; elle fait partie intégrante des bénévoles de Nos Petits Frères et Sœurs.

Une nouvelle aventure s’offre à elle et nous en sommes ravis !